Travail faisable


 

Le commerce : un secteur qui fait face à de nombreux défis !

Pendant la pandémie de COVID-19, le nombre de nouveaux utilisateurs de l'e-commerce électronique a augmenté pour atteindre 1,3 million.
86 % des utilisateurs de l'e-commerce achètent désormais en ligne au moins une fois par mois, alors qu'ils n'étaient que 56 % en 2020.

Le secteur du commerce connaît d'énormes évolutions et transformations en raison de l'évolution rapide de l'économie numérique. Par conséquent, les tâches du personnel de magasin sont en constante évolution. La flexibilité demandée au personnel exige une certaine résilience.

Satisfaction des travailleurs

L'autonomie dans le travail, la polyvalence des tâches, une formation suffisante, des perspectives...  autant d’éléments qui contribuent à la faisabilité du travail et donc à la satisfaction professionnelle des travailleurs.

Investir dans le travail faisable favorise le taux de rétention de travailleurs et augmente leur motivation. Elle permet également d'employer davantage de personnes dans des carrières en moyenne plus longues.

Pour améliorer la faisabilité du travail, le gouvernement flamand a lancé le chèque de faisabilité.
Avec le chèque de faisabilité, une entreprise flamande reçoit un soutien financier pour identifier les obstacles au travail faisable au sein de l'organisation, avec pour objectif final d'améliorer durablement les conditions de travail et le bien-être psychosocial dans l'entreprise.

Du côté du Forem il existe deux aides:

  • Le Fonds de l’Expérience Professionnelle est un service qui vise à améliorer les conditions de travail de vos travailleurs de 45 ans et plus. Une subvention peut être obtenue pour l’achat de matériel ou la participation à une formation qui cible cette amélioration.
  • Le Crédit-Adaptation sert à soutenir financièrement les formations spécifiques que vous organisez pour vos travailleurs dans le but de les maintenir à niveau ou de développer leurs compétences.

Apprentissage tout au long de la vie : parmi les meilleurs d’Europe

Avec la digitalisation du commerce, les emplois de collaborateurs de magasin et de magasiniers sont soumis à de profonds changements. En se concentrant sur l'apprentissage tout au long de la vie, il est possible de procéder à de l'upskilling et à du reskilling.

Les commerçants belges (commerce de détail, commerce de gros, transport et horeca) s'en sortent très bien à cet égard, avec 2,2 % des coûts salariaux investis dans l'apprentissage tout au long de la vie, contre 2,1 % en France, 1,6 % aux Pays-Bas, 1,5 % en moyenne en Europe et 0,9 % en Allemagne.  Seul le Danemark, pays formateur par excellence, fait mieux en y consacrant 4,6 %.

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